#5 – Décevoir est un acte de self-love 💞

Cher.e.s membres du Club Édito,

Merci d’avoir ouvert ce mail et bienvenue aux newbies 🥰

Cette semaine, vous avez choisi le sujet de la newsletter sur Instagram, puisque j’avais trop d’idées. Alors sans plus attendre, découvrez la réflexion de la semaine et d’autres joyeusetés qui vont, je l’espère, faire chauffer vos neurones… Ça tombe bien, en pleine canicule 🌡🥵

💭 Pensées (pas si) brèves & brèves pensées

Imaginez. C’est lundi, il est 4h du mat. Vous n’arrivez plus à dormir parce que votre gorge est en feu et que la fièvre vous fait limite délirer. Mais dans quelques heures, vous travaillez.

Il est désormais 9H. Tant bien que mal, vous vous extirpez du lit (ou pas) et attrapez votre ordi pour la journée. Faudrait pas non plus être un fardeau pour vos collègues et/ou clients.

Caméra éteinte en réu (visio), mais vous bossez quand même. Ou pire, vous allez malgré tout au bureau, histoire de gentiment partager vos miasmes avec toute la boîte.

Bon… Vous vous reconnaissez ? Je suis sûre que vous avez déjà vécu cela. Moi oui.

Et justement, alors que j’écris ces lignes (jeudi, 11H59), mon mec a chopé le virus interdit et s’en est rendu compte hier soir. Comme mon sujet de NL était déjà arrêté, je pense qu’il a calculé son coup pour que je parle de lui ici… Le fourbe !

Bref, vu qu’il vient de débuter dans son nouveau CDI, il a carrément hésité à ne rien dire et venir quand même pour ne pas se “griller”. Pour ne décevoir personne. Finalement, l’individu est en télétravail car il n’ose pas se mettre en arrêt pendant sa période d’essai. Et le pire c’est que je le comprends, mais purée, quand est-ce que c’est devenu normal ?

Ayant été malade 2 semaines en mars dernier, sans vraiment m’arrêter de bosser, je sais que se rétablir de ce virus requiert du REPOS.

Vous me voyez venir, avec mes gros sabots ? Allez, entrons dans le vif du sujet.

 

Accepter de décevoir et penser à soi en priorité

Même au travail… SURTOUT au travail !

Pourquoi l’égoïsme est aussi mal vu ? Quand on ne dit rien par peur de décevoir, que l’on ne manifeste pas son mal-être (surcharge de travail, maladie, désaccord professionnel…), c’est avant tout soi-même que l’on laisse tomber.

Et devinez quoi ? Ce qui suit va vous étonner (non) : les femmes sont évidemment les plus susceptibles de cultiver leur culpabilité en milieu pro. Pas besoin de citer une étude ou une source, vous-mêmes vous savez. Étant traditionnellement responsables du care (aka prendre soin de tout le monde et s’oublier soi-même), nous avons tendance à répercuter ça dans notre vie pro.

Alors, oui, sur de courtes périodes intenses et temporaires, ça peut passer. Mais sur le long terme, ce n’est PAS viable. On ne peut pas gâcher sa santé à tout faire pour atteindre les objectifs des autres. C’est le meilleur moyen de, justement, décevoir ces personnes.

 

Se défaire de la FODO (fear or disappointing others)

Oui, c’est comme la FOMO et re-oui, y’a un acronyme pour tout. Répétez après moi :

Vous allez décevoir des gens. Souvent. À répétition. Toute votre vie. Et des personnes vont vous décevoir à votre tour.

On ne peut pas toujours se conformer aux attentes de tout le monde. Alors, non, ce n’est pas parce que vous ne pouvez pas accepter ce projet que vous laissez tomber votre équipe. Non, vous ne manquez pas d’ambition quand vous refusez une mission parce que vous avez besoin de vous reposer.

Et mille fois non, vous ne serez pas nommé.e “héros/héroïne de l’entreprise” parce que vous n’avez pas pris plus de 5 jours de vacances en 2 ans.

À moins que votre métier consiste littéralement à sauver des vies, non, l’entreprise (la vôtre ou celle de votre employeur) ne va pas s’écrouler parce que vous vous faites passer en priorité. Et si c’est le cas, ce n’est pas vous le problème, c’est le business model.

 

Stand up for yourself!

Disclaimer : c’est évidemment facile à dire, surtout quand on commence un job ou son activité et que l’on est dans une phase où l’on est censé.e faire ses preuves. Mais l’idée, ce n’est pas d’être totalement réticent.e à dire oui ou faire des concessions ; il s’agit simplement de définir ses limites pour exercer sereinement. Et au vu de ma propre expérience, le début d’une nouvelle aventure est toujours le bon moment pour décider de ces limites-là.

Dire non et privilégier son bien-être est p*tain de libérateur, quand on comprend que personne ne nous détestera pour avoir osé le faire. ​

Et si des contacts professionnels vous en veulent d’avoir envoyé bouler la sacro-sainte culpabilité, dites-leur que la start-up nation a appelé pour les inviter à jouer au babyfoot dans l’open space. Puis fuyez. Loin.

✏️ Copy Crush

Parfois en français, parfois en anglais, selon mes trouvailles.

Rooted Fare, cette marque américano-chinoise sympatchique lancée par deux amies, vend du Black Sesame Crunchy Butter. Comme du Crunchy Peanut Butter mais c’est du sésame noir à la place de la cacahuète. *air intrigué/affamé*

Bref, j’ai trouvé le design du site sympa et leur approche cool : women-owned, partage de profit, célébration de la culture chinoise, etc.

Et puis… Un truc m’a sauté aux yeux. Vous me connaissez, j’ai l’esprit critique. Je relève plutôt ce qui cloche que ce qui fonctionne bien – c’est comme ça qu’on s’améliore, eh.

Lorsqu’on arrive sur la page d’accueil, il y a beaucoup trop de “shop now”, on voit directement un aperçu de fiche produit, des témoignages… Mais pas de tagline, de phrase d’accroche, de résumé rapide de ce que ce site vend.

Pour avoir un tant soit peu de contenu rédactionnel, comprendre les engagements de la marque, il faut aller sur d’autres pages – Our Story ou Mission & Impact.

 

Pourquoi c’est dommage :

  • Pas la peine de rappeler le nombre de secondes qu’on a pour gagner l’attention de quelqu’un sur son site ; si la personne qui débarque sur ce site ne connaît pas du tout la marque, c’est pas ouf qu’elle tombe directement nez à nez avec le pot de pâte et un vulgaire “shop now”
  • Cette marque a l’air d’avoir une belle histoire, une culture à faire valoir et de la personnalité mais n’en joue pas du tout. Il y a littéralement un seul et unique produit (bon, peut-être deux) commercialisé. Autant ne pas le placarder partout dès la page d’Accueil et construire un storytelling plus étoffé ?
  • Oui, l’objectif d’un site e-commerce est de vendre… Mais il y a tant de manières subtiles de le faire ! Les fiches-produits partout sur la page d’accueil n’en sont pas forcément une.

 

Je suis vraiment curieuse d’avoir votre avis sur ce sujet. Est-ce que cette structure “sales first” vous a aussi étonné/dérangé ? Ou, au contraire, pas du tout ?

🍭 Minute Pop(illon)

Vu :

📺 Everything I Know About Love (BBC iPlayer)

Ahhhh !! Déjà, si vous ne connaissez pas l’autrice Dolly Alderton, vous devriez. Elle a écrit le livre éponyme qui a inspiré cette série et un super roman nommé Ghosts. Ensuite, j’ai beaucoup aimé cette série de coming of age et sur la complexité des amitiés (féminines) lorsque l’on évolue différemment.

NB : Je pense que vous m’en voulez secrètement de toujours parler de séries qui sortent 70 ans plus tard en France. J’en suis navrée, mais si je m’en tenais aux plateformes FR pour regarder les merveilles que produisent BBC, Hulu ou HBO Max, je serais comme ça :

Lu :

📖 Avortée – Pauline Harmange

Un livre lu d’une traite, il fait à peine 80 pages. Mais 80 pages de qualité, il s’agit à la fois d’un partage d’expérience et d’un constat édifiant/parfois effarant sur l’avortement. Pauline a écrit le merveilleux essai « Moi les hommes, je les déteste » il y a 2 ans, je l’avais également dévoré.

🌷 Ety-mot-joli

Chaque mot a son passé. Parfois insoupçonné, souvent surprenant… 👀

Canicule :

Synonyme de chaleur accablante, ce mot désignait jadis une partie de l’été : du 21 juin (solstice) au 23 août, en général la période des fortes chaleurs (sauf en 2022 du coup, global warming tout ça).
Vous connaissez Sirius ? Non, pas Sirius Black.
Ni le chiot récemment adopté par l’une des ferventes lectrices de cette newsletter.
Sirius, ici, c’est une étoile de la constellation du Grand Chien.
Pendant ces deux mois caniculaires, elle se lève et se couche avec le soleil.
Les Romains l’appelaient “canicula”, la petite chienne (????). Vous savez tout sur ce mot !

J’espère que cette newsletter vous plaît toujours autant et stimule votre esprit. L’été arrivant à grands pas, je réfléchis à des formats spéciaux et plus brefs à vous adresser durant mes congés (ils seront planifiés, hein !). N’hésitez pas à me suggérer vos idées et me dire ce qui vous plairait 🙂

See you!

Chloé

Au fait, moi c'est Chloé

Ensemble, (ré)imaginons votre propre voix et rendons-la reconnaissable entre toutes.

Copywriting version DIY

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