Cher.e.s tou.te.s,
En ce froid polaire (drama queen bonjour), j’espère que vous avez bouillotte, plaid et tasse de la boisson fumante de votre choix à proximité.
Club Édito est de retour avec une édition que j’ai voulue enrichissante et assez… Calme (= personne ne devrait m’insulter en stories interposées, aujourd’hui).
Créer, c’est pas évident.
Parlant depuis mon humble point de vue de conceptrice-rédactrice, je suis souvent confrontée à ça. Mais je suppose que les personnes de tous horizons créatifs (ou pas) lisant ces mots me comprendront.
Que j’écrive pour mes clients ou pour moi, le processus de création de contenu est super challengeant.
Surtout quand les deadlines m’attendent, impatiemment, en tapant du pied. 😤
J’ai pas mal de clientes qui, elles aussi, bloquent sur leur contenu. Elles fixent leur écran d’ordi avec aucune fichue idée pour débuter la rédaction de leur (par exemple) publication Instagram.
Levez la main si, en pleine (tentative de) création de contenu, votre voix intérieure vous a déjà soufflé l’une de ces phrases :
“Il y a tellement mieux ailleurs, c’est pathétique”
“Jeannine écrit 70 fois plus de contenu que moi à la journée.”
“Je suis si nulle. Je n’arriverai jamais à être aussi douée que (insérer nom de gourou).”
“J’ai trop de choses à dire, impossible de structurer mon propos ni ma pensée, j’abandonne”
“La cliente va détester et me renvoyer paître”
Il y a deux catégories de peurs, quand on crée :
Douter de ses capacités OU redouter le jugement des autres sur son travail.
Venez, on explore différentes manières de dompter ces vilains syndromes, tous autant qu’ils sont ?
Disclaimer : le focus ici concerne ce que je connais et ce qui bloque ma clientèle en général, soit l’écriture. Mais à peu de choses près, je pense que vous pouvez appliquer tout ça au domaine qui vous est propre.
Ce n’est pas (forcément) un énième truc de dev perso slow living spirituel machin. Enfin je crois. Mais vous savez bien que je ne suis pas très à l’aise avec tout ça.
Mon conseil serait surtout de s’entraîner à créer. Parce que vous-mêmes vous savez, j’en ai déjà parlé dans une précédente édition de cette newsletter, mais la créativité et l’imagination, ça s’entretient.
Le journaling, ou juste écrire ce qui vous passe par la tête dans les notes de votre téléphone, peut vous aider à prévenir le syndrome de la page blanche. Si l’exercice des “pages du matin” ou tenir un journal vous motive à écrire, why not?
Je pense que des exercices comme ceux-ci, sans contraintes ni audience, sont de bonnes manières d’arrêter de cringe envers ses propres écrits et de se lancer sans réfléchir.
Ajoutez-y des réflexions intéressantes, des mots que vous aimez bien, des phrases bien tournées, des citations, questions qui vous inspirent…
Vous saviez qu’on a environ 6000 pensées par jour et qu’on a à peu près tout oublié le soir-même ? Noter quelques idées ou infos intéressantes peut vous aider à en retenir quelques-unes, pour la prochaine fois où vous ne saurez pas sur quoi écrire.
Vous êtes-vous déjà amusé·e à analyser le style rédactionnel des personnes dont vous admirez les écrits ? En lisant, avez-vous déjà repéré des astuces de langage, dans ce qu’iels écrivent ?
Ou c’est vraiment juste un truc de meuf qui a un bac L ?
Pour enrichir son vocabulaire, varier ses tournures de phrases et développer son propre style rédactionnel, il est intéressant de s’inspirer de plumes qui nous animent.
Cette habitude quotidienne sous-cotée qui donne plein d’idées de contenus, stimule les capacités cognitives, offre matière à réflexion critique et améliore le niveau rédactionnel.
Quand on vous dit que celui/celle qui a la flemme de lire a la flemme d’écrire, c’est vrai. Lire, c’est la base pour affûter sa propre plume… Mais c’est un autre débat.
Lorsque je donne des conférences ou anime des ateliers en ligne, j’en ressors toujours énergisée, côté pro.
Ça me stimule et me donne toujours plein d’idées. Et ça fait un peu oublier la peur de montrer son travail en ligne
Alors, participez à des webinars, des workshops, à toutes sortes d’anglicismes en w, entourée des gens sympas, curieux, professionnels, inspirants avec qui parler de ce qui vous fait kiffer.
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J’espère que ces conseils ne sont pas trop basico-basiques et qu’ils vous aideront vraiment à surmonter votre peur de créer.
Rappelez-vous de trois choses :
1- Stephen King a essuyé 30 refus avant de faire publier son roman Carrie.
2- Non, votre brouillon ne sera jamais parfait. Et la peur d’écrire est normale.
3- La technique du “écris d’abord, édite après” régit ma vie de conceptrice-rédactrice.
Parfois en français, parfois en anglais, selon mes trouvailles.
J’aime les mots à “double entendre” comme diraient nos potos anglophones (qui n’ont pas trop fait la diff entre adverbe et infinitif) (on leur pardonne, même moi je comprends rien aux règles, je sais pas si j’ai dit le bon truc) (big up, Adeline).
Donc quand je vois une trend TikTok (slugging) associée à des tites limaces (slugs, donc), je suis satisfaite. Non, ces produits ne sont pas à la base de bave de limace. Beurk.
➡️ Si vous ne savez pas ce qu’est le slugging, c’est que vous n’avez pas passé assez de temps sur TikTok depuis 2020.
Shame. Je vous invite donc à consulter la page suivante : https://futurewise.world/pages/about-slugging
Bon, on joue à “j’aime/j’aime pas” avec ce site ?
• Leurs fiches-produits hyper complètes.
• La liste des ingrédients non-identifiés renvoie vers une définition simple et efficace, ça, j’aime bien > je ne connaissais pas l’outil utilisé pour faire ça, d’ailleurs (ici) ! Et vous ?
• Stratégiquement je trouve cool de ne commercialiser “que” 3 produits (qui vont ensemble, upselling obligé, pour la full skincare routine).
• La FAQ aussi est super complète. C’est ma passion, les FAQ.
• Un peu déçue par l’absence de page À propos, c’est dommage. Ça aurait pu être l’occasion de raconter un truc loufoque sur leur icône, la Sainte Limace, ou de mettre en avant l’équipe de manière un peu barrée, histoire de mettre des visages sur la marque.
• Il n’y a pas grand chose d’écrit sur ce site. Et c’est pas non plus le plus lisible du monde, niveau typos super grasses & couleurs (couleurs en accord avec mon propre branding, btw, les vrais l’auront remarqué).
Mais y’a une manucure limace. Au top, le branding.
PS : je ne suis pas sèche et cassante quand j’audite les contenus de mes clientes, promis.
Vu :
Sur l’un de mes récents vols long-courrier, j’ai passé l’intégralité du temps à binge-watch ce show dont j’avais absolument jamais entendu parler. Un couple hérite d’un manoir et décide de le transformer en gite. Sauf qu’il y a des habitants un peu morts et pas très décidés à partir. Émouvant, attachant, des épisodes courts pas relou à suivre, j’adore.
Lu :
L’ambivalence du propos de l’autrice à propos de la maternité est intéressant. On la suit du jour où elle apprend sa grossesse jusqu’à (?) je sais pas quand. Là où est glissé mon marque-page virtuel, son bébé a presque 2 ans.
Enregistré :
📌 Le récap annuel de TikTok
📌 La campagne Asics avant/après, les effets du sport sur la santé… mentale
📌 Une app pour vous avertir des coupures d’électricité 🤡
Chaque mot a son passé. Parfois insoupçonné, souvent surprenant… 👀
Challenge :
Vous croyiez que c’était anglais ? EH NON.
Surpriiiiiise !
Il s’agit d’un mot français qui avait disparu de chez nous, mais qui est revenu lorsque les sportifs l’ont réemprunté aux Anglais.
À la base, il découle du mot « calomnie », soit « fausse accusation » (du latin « calumnia).
Pourquoi ? Parce qu’au Moyen-Age, la personne qui répandait des calomnies risquait de se faire « chalengier » devant la justice ou en duel, avec des armes. Eh oui, en vieux français, ce mot véhiculait un double sens : défi ou débat judiciaire.
J’espère que cette newsletter fut une pause réconfortante au milieu de l’effervescence de la fin d’année. 🌲
👀 You read it here first: le podcast Texte Entre Amies que je prépare avec mon amie et collaboratrice Emma verra le jour dans quelques… Jours, justement. Stay tuned, comme disent les gens relou(d) qui croient que le monde tourne autour d’eux.
Autre point : je prends de nouveaux projets pour janvier ! Faites un tour sur mon nouveau site pour découvrir mes offres, tarifs et comment nous pourrions travailler ensemble (et bien commencer l’année).
À plus tard,
Chloé
Promis, juré, je ne vous spammerai pas.
