Cher·e·s tou·te·s,
Merci d’ignorer le fait que j’aie du mal à rester régulière avec cette newsletter. Le problème n’est pas tant de m’y mettre toutes les deux semaines ; je suis surtout exigeante envers la qualité de mes contenus, surtout de cette newsletter.
Il est hors de question que celle-ci sombre dans la médiocrité ! Club Édito, c’est mon bébé, mon canal privilégié, le contenu gratuit le plus pointu que je produise.
Alors, au lieu de vous envoyer des newsletters vides de sens comme tant de courriers qui polluent nos boites mails, parfois, je m’abstiens simplement de vous écrire. Sans forcément crier gare.
Ainsi, vous n’avez reçu qu’un e-mail de ma part en janvier. Pour autant, vous êtes 546 à recevoir cette missive aujourd’hui et je vous remercie de votre fidélité.
Maintenant… Parlons inflation, bas de laine et fuites urinaires, si vous le voulez ? Suivez la guide, aka Mamie Cloclo. 👵🏻
J’ai débarqué (à plein temps) en 2020. La fameuse année où le freelancing a décollé, grâce à la démocratisation du télétravail.
Oui parce que, jusqu’aux confinements, je croyais que le TT était un moyen de se la couler douce et bosser moins que d’hab. Laissez-moi vous dire que : m to the d to the r. MDR.
Lorsque mon alternance de 3 ans et mes études ont pris fin en octobre 2020, c’était tout vu : trouver un job dans le marketing digital relevait de l’impossible, surtout à Bordeaux où c’est ultra bouché, quand t’as pas envie d’intégrer une agence (passion annonceurs, ici). Je vous raconte même pas la galère pour trouver ce genre de job dans la pampa où je vis désormais.
(pour la référence de ce jeu de mots)
Si, en 2020, on se doutait que la crise économique allait nous tomber sur le coin, autruching is real. D’ailleurs, en vrai de vrai, j’ai l’impression que tout le monde a décidé de vivre dans le déni. Le freelance game d’Insta n’a pas envie de regarder les choses en face.
Je dis ça car je n’ai vu personne aborder le sujet ces derniers mois. C’est dommage, c’est pourtant une situation réelle et que nous allons tou·te·s affronter… Y’a pas à faire semblant que tout va bien.
Notre secteur est-il épargné par la récession ? Je ne pense pas. En ce qui me concerne, j’ai observé une nette baisse de budget chez les clients sur le second semestre 2022. Moins de demandes. De devis signés. Des clients plus réticents à investir.
Pas vous ? Mettez votre égo de côté et parlons vraiment, ici on est pas là pour se pavaner mais pour se dire les choses.
C’est en discutant avec d’autres entrepreneuses, justement, que j’ai pu prendre la température. La tendance est clairement à la prudence.
Alors, je vous rassure : aussi précaire puisse-t-il être, je préfère encore mille fois mon statut de freelance à celui de salariée. Parce que tout ne tient pas qu’au fait de rester employée – et que j’ai suffisamment confiance en mes capacités pour me retourner encore et encore, afin de rester dans la course. J’ai de quoi me préparer à toutes les éventualités.
Toujours méfiante, jamais pleinement rassurée, je ne me fais aucune illusion : les prochains mois risquent de ne pas être faciles.
Avec ou sans bas de laine (mais… qui dit ça ?!), moi aussi, j’ai peur. Bien que les économistes nous aient prévenus de la cata économique, de l’inflation de tout ce qu’on se prend dans la tronche depuis quelques mois ; quand on a un statut précaire, difficile de prédire l’avenir. Tout ce que je sais, à mon échelle, c’est que nous, les auto-entrepreneurs, on peut s’adapter et pivoter nos activités selon l’état du marché.
Il me semble que les freelances & entrepreneur·e·s à succès sont celles et ceux qui savent se renouveler, être là où on ne les attend pas, tels de vrais caméléons multidisciplinaires qui ont toujours une longueur d’avance.
Sans m’en réjouir pour autant, parce que je suis pas une LinkedInos assoiffée de compétition, je vois ça comme un nouveau challenge. Une opportunité pour tester mes limites, ma flexibilité, développer mes compétences et mon esprit stratégique.
Attention : ne voyez pas dans mon propos une injonction à investir dans votre business ou un énième encouragement pour lancer une énième formation business en ligne, alors que vous avez 5 mois d’activité.
La lecture attentive de mes feuilles de thé me dit que… Si vous faites ça parce que c’est la mode, vous allez vous planter dans le décor et finir en CDI chez Jardiland. Quoique, 35H par semaine passées avec des plantes, c’est peut-être plus apaisant que nos +50H de freelances angoissées.
Qu’on se le dise… C’est en pleine crise qu’on verra quelles entreprises sauront tirer leur épingle du jeu. Qui saura se recalibrer en plein shitstorm économique, et comment. C’est peut-être une situation temporaire, mais de mon côté, j’agis comme si c’était permanent !
Pour clore cette newsletter aux accents déprimants sur une note optimiste, qui sait : peut-être que le freelancing, à l’instar des chanceuses industries qui échappent aux crises, continuera de prospérer ? J’attends votre avis sur le sujet !
Parfois en français, parfois en anglais, selon mes trouvailles.
➜ Jude: Bladder Care Made Better
Imaginez : rendre l’incontinence sexy.
Jude l’a fait.
En réalité, je n’irais pas jusqu’à dire “sexy” (d’ailleurs dire que les trucs random sont “sexy”, c’est cringe). Je voulais juste attirer votre attentionJ’admire le/la copywriter. D’entrée, balancer le mot “bladder” (= vessie) et résumer en cette toute mini phrase la promesse de la marque (= réduire les pipi de nuit et les fuites urinaires), c’est fabuleux. Vive le copywriting.
Et ça ? ÇA ? Majestueux. Les fuites urinaires sont un énième tabou féminin, peu de solutions sont proposées pour améliorer le quotidien des personnes qui en souffrent (tiens donc). How feminist of you, Jude’s copywriter!
Des statistiques, des arguments cohérents, des données chiffrées très précises & de la transparence : c’est oui. Et la fiabilité des arguments scientifiques/médicaux, quelle réassurance !
Oui alors la communauté des fuites urinaires, ça paraît pas ouf. Mais les femmes ont besoin de parler de ces sujets avec leurs paires pour se libérer, vous le savez.
Ne pas oublier les convictions de sa cible
L’argument environnemental, grande préoccupation de l’hygiène et de la protection intime aujourd’hui :
Je n’ai absolument rien de négatif à redire, je trouve ce site génial.
Contre toute attente, je pense pouvoir affirmer que c’est mon site e-commerce préféré jusqu’ici. J’adore le côté militant/santé/communautaire.
Alors, que dire ?
Hâte d’avoir le périnée qui défaille pour rejoindre la communauté Jude (non).
Hâte d’avoir vos retours par rapport à cette analyse (oui).
La première série de (et avec) Dolan ! Pleine de suspens, avec des personnages compliqués, une histoire de famille compliquée et l’omniprésence de la mort. Avec Anne Dorval, notre mère à tou·te·s.
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Le week-end dernier, je suis allée voir des ami·e·s à Bordeaux et l’un d’eux m’a emmenée à un show drag (celui de la Familips, aka la house d’Elips de Drag Race FR). Réflexion immédiate : qu’attendais-je pour mettre les pieds dans ces endroits safe, colorés, inclusifs et fabuleux ? Alors merci à ma puce Jb, qui m’a ensuite initiée à Drag Race FR.
Et j’en profite pour féliciter Guillaume, aka Pipa Just Pipa, ma vie entière qui a réalisé plusieurs outfits pour les drags de l’émission. Mon cœur a implosé de fierté quand j’ai vu tes tenues prendre vie à l’écran, ça a pris encore plus de sens. ❤️
Lu (et adoré) :
🔗 Enregistré :
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Chaque mot a son passé. Parfois insoupçonné, souvent surprenant… 👀
Focus sur mon expression de vieille :
Le bas de laine : ce sont tout simplement des économies.
L’expression est empruntée des paysans français du XIXème siècle. Un peu sceptiques (et non pas « septiques », comme la fosse) (cette erreur m’horripile, déso) vis-à-vis des banques et méfiants des cambrioleurs, iels planquaient leurs petites économies dans des bas de laine.
Cette expression peut avoir un sens « péjoratif » : on peut l’employer pour désigner des sommes d’argent dissimulées de son entourage. Aussi, je crois que dire que quelqu’un aime les bas de laine, c’est dire que c’est un gros rat.
Chère audience privilégiée, vous avez bien mérité d’être les prem’s à découvrir une nouvelle manière accessible de collaborer avec moi…
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Je proposerai très bientôt une boutique en ligne où vous retrouverez des gammes de produits digitaux : e-books, templates de textes (divers et variés), guides stratégiques.
Je conçois actuellement 2 gammes de produits, pour 2 audiences différentes :
| Tell me more! |
Ce ne sera PAS des formations car, encore une fois, je ne suis pas coach ni formatrice ni n’importe quel autre nom qui s’en rapproche.
Tous les produits seront vendus individuellement, avec possibilité de créer des bundles à des prix avantageux.
💰 Les prix seront très accessibles (à base de 20-100€ HT), le but de ce shop étant de proposer mon expertise aux petits budgets… J’y tiens.
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Promis, juré, je ne vous spammerai pas.
