​
s’abonner
shop
instagram
travailler avec moi
Club Édito #44
1er février 2025
I don’t want the world, but I’ll take this city! 🗽
Temps de lecture estimé : 14 minutes, 4 secondes.
Cher Club Édito,
Comme tout le monde le dit : « January has been a loooong year ». Et c’est l’anniversaire d’Harry Styles. What a day.
J’ai rien Ă dire, je travaille beaucoup en ce moment, minding my business, essayant de ne pas ĂŞtre catastrophĂ©e par l’actualitĂ© et ne pas supprimer tous mes comptes partout because, well
1) j’en ai besoin pour le taf
2) je ne sais pas vivre sans Internet bc I love it
3) j’ai pas hyper envie de laisser ces plateformes *entièrement* aux mains de ces n@z!s.
Heureusement, les sĂ©ries de ouf sont de retour, comme exemple Severance (ou Succession, bien qu’elle soit finie) :
Envie d’aller rewatch Mr Robot.
Mais Ă la place, j’ai encore pondu une newsletter Ă rallonge. Bonne lecture !
Y’a des instants de la pop culture qui rĂ©veillent quelque chose en moi. Et comme je ne suis rien si je ne suis pas une fangirl…

Je vais vous parler de Chappell Roan. Son ascension fulgurante, son identité queer assumée, son refus de rentrer dans les cases… Elle ne se contente pas d’être une pop star, elle incarne ce qu’on nous dit trop souvent d’éviter en tant que femme (ou juste en tant que minorité) : prendre de la place et être « loud and proud ».
Avant de me lancer dans cette diatribe, une petite introduction en parlant du principe que vous êtes peut-être pas familier·e avec cette personne.
Bien que l’Ă©tĂ© dernier se rĂ©sume Ă cela, niveau pop (minus the Eras Tour) :
​
Une pop star pas comme les autres !
Chappell Roan, de son vrai nom Kayleigh Rose Amstutz, est une chanteuse et autrice-compositrice américaine originaire du Missouri, qui propose une pop théâtrale, excentrique et profondément sincère. Inspirée par des artistes comme Elton John, Lady Gaga ou Kate Bush, elle mélange des mélodies accrocheuses avec des paroles introspectives et engagées.
Son style est reconnaissable entre mille : couleurs vives, esthétique vintage kitsch assumée et un amour pour le camp et le drag digne des plus grandes icônes queer. Elle ne cherche pas à se conformer aux standards de l’industrie pop actuelle, mais plutôt à créer un univers où l’excentricité est reine.
Un parcours semé d’embûches
Contrairement à beaucoup d’artistes qui explosent rapidement grâce à un hit viral, Chappell Roan a mis plus de dix ans à percer. Après avoir été signée très jeune par une major, elle s’est retrouvée éjectée de son label et a dû repartir de zéro. C’est en 2023 qu’elle connaît enfin une reconnaissance méritée avec l’album The Rise and Fall of a Midwest Princess.
Plutôt que de s’adapter aux attentes commerciales, elle a choisi de tout faire à sa manière, en cultivant une image forte et en se créant un public ultra-fidèle. Ses performances live sont un mélange de show burlesque, de paillettes et d’une énergie électrisante qui fait d’elle l’une des étoiles montantes de sa génération.
Une voix pour la communauté queer
Chappell Roan ne se contente pas de faire de la musique : elle est aussi une figure emblématique pour la communauté LGBTQ+. Ouvertement lesbienne, elle parle sans filtre de son identité, de son vécu et des défis qu’elle a dû surmonter en tant qu’artiste queer dans une industrie encore très normée.
Ses chansons abordent des thèmes comme la liberté d’être soi-même, la lutte contre les injonctions sociétales et l’importance de créer des espaces où chacun peut exister pleinement. Ce positionnement fait d’elle une icône pour toutes celles et ceux qui cherchent une représentation authentique dans la pop actuelle.
Pourquoi on parle autant d’elle en ce moment ?
Son ascension fulgurante ne doit rien au hasard. Avec des performances marquantes, un tempĂ©rament affirmĂ©, une esthĂ©tique qui sort du lot et un talent d’écriture affĂ»tĂ©, elle s’impose comme une artiste incontournable de la scène pop alternative, au mĂŞme titre qu’une Lana Del Rey, par exemple (jtm Lana).
Son attitude sans compromis en fait un modèle d’affirmation de soi : que ce soit en tenant tête aux paparazzis, en prenant du recul pour préserver sa santé mentale ou en dénonçant la toxicité de certains comportements de fans, elle prouve qu’on peut réussir en restant fidèle à ses valeurs.
Et c’est le sujet de cette newsletter.
Mais si vous recherchez une artiste qui allie énergie, authenticité et un bon coup de pied aux conventions, mettez vous à la page de Chappell Roan. Mais laissez-moi des places pour sa tournée, merci.
Ci-dessus, en espĂ©rant que la vidĂ©o fonctionne, un extrait du documentaire Faces of Music (Hulu x Sephora) qui m’a inspirĂ© cette newsletter.
J’en tire notamment cette citation :
« Whenever I’m confused, I follow my inner child. What have I always wanted to do? What made me so happy when I was younger? »
(c’est comme ça qu’on se retrouve Ă prendre plein de places pour la tournĂ©e du Roi Soleil, organiser une soirĂ©e Barbie, collectionner les Polly Pocket ou acheter des Sylvanians Ă King Jouet un samedi.)
Dix ans de travail pour exploser du jour au lendemain
Chappell Roan, c’est plus de dix ans Ă bosser dans l’ombre, Ă chercher son style, Ă refuser de lisser son image pour rentrer dans les standards de l’industrie. Une artiste qui a galĂ©rĂ©, persĂ©vĂ©rĂ©, et qui aujourd’hui fait son entrĂ©e dans la cour des grandes avec son univers ultra-colorĂ© et excentrique.
Elle n’a pas attendu qu’on lui ouvre la porte. Elle l’a défoncée.

La scène qui m’a marquée
Le tapis rouge des Video Music Awards en septembre dernier. Des flashs partout et une foule de paparazzis qui hurlent pour attirer son attention. On connaît le tableau : une scène souvent écrasante, où les artistes doivent sourire et se montrer dociles.
Mais pas cette fois.
Un paparazzi lance « shut the fuck up » à Chappell. Plutôt que de subir, Chappell se retourne et lui retourne « YOU, shut the fuck up! Not me, bitch! »

Elle n’a pas joué la carte de la pop star reconnaissante ou intimidable. Elle a défendu son espace, sans s’excuser. Et honnêtement, c’était magnifique.
Pourquoi ça m’a touchée ?
Parce qu’on nous apprend à être reconnaissantes d’avoir de l’espace. À ne pas faire trop de bruit. À être agréables. Parce que poser ses limites, dire non, refuser de se plier aux attentes… ce n’est pas toujours bien vu.
Je le sais parce que moi aussi, je suis comme ça. Loin d’ĂŞtre people pleaser, j’ai toujours Ă©tĂ© la personne qui dit non quand ça ne me convient pas, qui refuse de se faire marcher dessus, qui ne joue pas la carte de la complaisance juste pour Ă©viter les conflits. Je me suis malheureusement retrouvĂ©e dans des situations dĂ©licates voire assez dangereuses après avoir voulu me dĂ©fendre, encore rĂ©cemment.
Et franchement ? Ça ne plaît pas à tout le monde. En général, soit les gens admirent, soit ils n’aiment pas trop les meufs qui ont du caractère. Pas parce qu’elles sont insupportables, mais parce que ça les oblige à nous respecter, et aussi parce que beaucoup d’entre eux n’osent pas faire pareil.
Encore une interview fabuleuse de Chappell (peu de célébrités ont son franc-parler) :
Pourquoi c’est encore plus fort venant de Chappell ?​
​​
Chappell n’est pas juste une artiste. Elle est une femme queer dans une industrie dominée par des attentes hétéronormées et patriarcales. Son « shut the fuck up », c’est un pied de nez aux règles implicites qui veulent que les femmes, et encore plus les femmes queer, soient dociles et reconnaissantes.
Quand la célébrité devient un piège
Et puis, il y a eu un TikTok posté par rapport aux fans.
​
Do not assume this is directed at someone or a specific encounter. This is just my side of the story and my feelings.
♬ original sound – chappell roan
​
Dans l’Ă©pisode du documentaire Hulu « Faces of Music » (vous pouvez trouver cette vidĂ©o sur YouTube), elle compare le rapport avec ses fans Ă une relation toxique. Elle a prononcĂ© une phrase qui m’a glacĂ©e : « People say they love you and abuse you at the same time. They do that all the time. »
Parce que oui, être une artiste, une personnalité publique, ce n’est pas juste être admirée et applaudie. C’est aussi être scrutée, critiquée, exposée à des attentes irréalistes.
Quand elle a pris du recul pour préserver sa santé mentale et physique, beaucoup l’ont attaquée. Comme si elle leur devait quelque chose. Comme si son bien-être devait passer après leur plaisir. Comme si aimer quelqu’un donnait le droit de le contrôler !
J’ai moi-mĂŞme Ă©tĂ© la fan qui Ă©tait deg que X ou Y ne s’arrĂŞte pas pour prendre une photo Ă l’aĂ©roport ou devant un hĂ´tel. On attend beaucoup des personnalitĂ©s publiques et je pense qu’on a tendance Ă oublier qu’elles ne nous doivent globalement RIEN en dehors de leur taf – genre assurer sur scène quand on paye des billets une blinde, par exemple.
Et ce n’est pas que pour les célébrités. Ça nous arrive à tou·tes.
Pro ou en perso, ça vaut pour tout
Dire « non » à une collab mal payée, à un·e pote qui abuse, à un inconnu relou qui insiste… Je le fais. Parce qu’au final, les personnes que tes limites dérangent sont souvent celles qui comptaient en profiter.
Poser ses limites est un acte radical. Dans une société qui nous pousse à être gentilles, à ne pas faire de vagues, voir une femme lesbienne dire « non » avec cette force, c’est puissant.
Combien de fois on nous a dit de sourire, de se taire, d’être reconnaissante ? Moi, mille fois.
Chappell me rappelle qu’on peut exister pleinement, sans chercher à plaire à tout le monde. Elle nous montre qu’il est possible d’être talentueuse, sympa, engagée, brillante, et de dire stop quand c’est nécessaire. Qu’on ne doit rien à personne, et surtout pas à ceux qui confondent admiration et possession ! Poser des limites, ce n’est pas être égoïste.
« Ne jamais s’excuser d’occuper l’espace que tu mérites. »​
Chappell a bossé plus de 10 ans pour en arriver là . Elle sait qu’elle a mérité cet espace.
« Les bonnes personnes respecteront tes limites. »​
Seules celles qui voulaient profiter de toi s’offusqueront de tes « non ». Et c’est un tri bienvenu.
« Ose t’affirmer. »​
Prends l’espace qui est le tien. Refuse de te plier à ce qu’on attend de toi. Et surtout, ne t’excuse jamais d’être pleinement toi.
Que ce soit dans la vie pro ou perso, c’est une vérité à garder en tête. T’as pas besoin de te justifier si tu refuses un projet sous-payé, si tu ne réponds pas à ce message à minuit, si tu ne souris pas dans la rue.
Tu existes. Point.
On en parle ?
RĂ©pondez Ă cet e-mail ou venez Ă©changer sur Instagram !
​

​
Tout a commencé avec un simple constat : la Gen Z est fatiguée.
Fatiguée des rythmes effrénés, des attentes de performance constante, et parfois même, de simplement devoir en faire trop.
Et puis est apparue une tendance inattendue sur TikTok, celle du « bed rotting » – littĂ©ralement, « pourrir au lit ». Je sais, c’est *hyper* glamour. Il s’agit d’une manière dĂ©complexĂ©e de dire qu’il est permis de s’allonger, de se ressourcer et de tout arrĂŞter, ne serait-ce qu’un instant… Ou toute la journĂ©e.
Bien sĂ»r, on peut en dĂ©battre au premier degrĂ© – auquel pas je ne pense pas que cette tendance à « pourrir au lit » soit très positif mais plutĂ´t une consĂ©quence probable de la ✨ dĂ©pression ✨ (un peu en mode Bella qui se laisse dĂ©pĂ©rir quand Edward est parti tmtc).

Mais comme on a beaucoup d’humour ici et que tout n’est pas so serious ni premier degrĂ©, c’est ici que la marque de snack sains KIND (rachetĂ©e par Mars Inc. en 2020) a vu une opportunitĂ©.
Déjà bien implantée aux US comme un symbole de bienveillance et de nutrition saine, cette marque a décidé de transformer cette tendance en une conversation culturelle autour du bien-être. Mais attention, pas de grands discours moralisateurs ou de campagnes trop corporate.
Non, KIND a choisi l’authenticité, le langage des jeunes, et surtout, TikTok comme scène principale. Donc le second degré.

Dans une série de vidéos, on voit des jeunes (des figures de la télé réalité US) savourer leurs snacks KIND depuis leur lit, entourées de couvertures moelleuses, de chaussettes douillettes et d’une bonne dose d’auto-dérision.
Le message était clair : « Prenez soin de vous, c’est OK de ne rien faire, et pourquoi ne pas le faire avec un snack qui vous veut du bien ? ».
La campagne semble avoir frappé juste. Les utilisateurs se sont appropriés le concept, partageant leurs propres moments de « bed rotting » avec les produits KIND.
En quelques semaines, les hashtags #BedRotting et #SelfCareSnacks ont explosé, générant des millions de vues. L’engouement était tel que KIND est devenu, l’espace d’un instant, non seulement un acteur du bien-être mais aussi un complice des pauses bien méritées.
Au-delà des chiffres, cette campagne raconte quelque chose de plus profond : une capacité à comprendre les signaux faibles d’une génération, à parler leur langage, et à humaniser un produit.
KIND ne vendait pas juste des snacks, ils vendaient un moment. Une permission d’exister sans pression. Une Ă©vasion gourmande, bref vous avez l’idĂ©e. Ils proposent mĂŞme un concours (rĂ©servĂ©s aux rĂ©sidents de plusieurs États adjacents Ă NYC) basĂ© sur le bed rotting, Ă savoir une nuit dans un hĂ´tel new-yorkais.
À voir ici 👉🏻 https://www.kindestbedrotting.com/​
Finalement, ce que KIND nous enseigne avec « Bed Rotting », c’est (encore et toujours) que le marketing n’est pas qu’une question de produit.
C’est une question d’écoute, de résonance culturelle et d’émotions. Et si une pause au lit avec un snack peut transformer la perception d’une marque, alors tout est possible, non ?
*
Dans la sĂ©rie « trucs que j’aurais aimĂ© Ă©crire mais je l’ai pas fait donc j’admire (pas si) secrètement » :
Et j’aurais trop aimĂ© ĂŞtre Ă l’origine de cet autre jeu de mot :
Pas grave, j’en trouverai d’autres.
Sinon, un peu d’inspi avec des sites que j’ai trouvĂ© rafraĂ®chissants :
- ​B​itsy’s : une approche inclusive et positive des snacks healthy pour enfants. Inspiration : jouer sur des visuels et une tonalitĂ© fun pour Ă©duquer tout en divertissant.
- ​NotPot : trop cool de s’appeler comme ça pour une marque de CBD (je traduirais le nom par « Pas de la Weed »)
RĂ©sumĂ© de janvier : les nouvelles du travail sont très bonnes, reconnaissante d’avoir du taf in this economy, prochaines dispo en avril pour de nouvelles missions, merci pour votre confiance, j’ai pas trop de liens « portfolio » Ă publier ici ce mois-ci car tout mon taf n’est pas encore en ligne
Ma seule hot take lĂ c’est : pitiĂ© arrĂŞtez de poser des lapins on en peut plus
J’espère que le dĂ©but d’annĂ©e se passe bien chez vous la mif freelance. Sinon :
​
Vu :
The Outrun
Très beau film tournĂ© en Écosse qui parle d’un sujet tabou : l’alcoolisme chez les jeunes femmes.
Britney sans filtre
Ma première idole… snif – Ă voir ici !
Lu :
My Husband
Lecture dĂ©rangeante Ă propos d’une go obsĂ©dĂ©e par son mari… !!!
Depuis toujours nous aimons les dimanches
Manifeste anticapitaliste af. Pas moi qui lis ça dans une pĂ©riode oĂą je travaille de ouf. Ah et j’ai vu ça aussi.
Ctrl, Alt, Delete: How I Grew Up Online and Stayed Sane
Je rigolais toute seule dans mon train pour Paris en lisant ce bouquin. Souvenirs d’MSN, feels very close to home.
Coquecigrue (n.f.)
Ce mot en apparence incongru désigne une chimère ou une idée farfelue, invraisemblable, souvent jugée impossible ou absurde. Imaginez une histoire où des licornes siègent au parlement et où les nuages préparent le café chaque matin : c’est l’essence même de la coquecigrue.
Comment on l’emploie ?
Dans une conversation quotidienne :
- « Mais qu’est-ce que tu racontes ? C’est une coquecigrue ! »
Dans un contexte marketing :
- « Ce projet ressemble Ă une coquecigrue, mais c’est justement pour ça qu’il a du potentiel. »
Liens et lectures (de personne chronically online) que je partagerais dans notre group chat. Souvent en anglais.
- Parler d’argent aux enfants et briser les tabous​
- La disparition des liens sur Internet menace-t-elle notre mémoire collective ?
- Cette newsletter en français​
- La Gen Z ne veut plus bosser​
- Quand tout devient contenu : l’ère de la « contentification«Â
- Un dictionnaire ironique des termes jugés trop « woke »
- ​Digital detox : réelle nécessité ou marketing bien emballé ?
- Le Dry Jan est tendance
- La guerre des plateformes coûte cher : Instagram vs TikTok
- Une Ă©nième micro-tendance : la « soup season«Â
- La diaspora des réseaux sociaux​
- Zoom sur les aspirations et le quotidien de la Gen Z​
- Est-ce qu’Internet pourrit vraiment notre cerveau ?
- Qui s’inquiète de l’extrĂŞme-droitisation des rĂ©seaux sociaux ?
- Je déteste les stories de gens qui chialent​
​
PS: so random!
Le naming wtf de la semaine : j’ai dĂ©nichĂ© cette marque en effectuant ma veille de tendances sur le marchĂ© du complĂ©ment alimentaire, pour une cliente.
« Fleur Marché » ne signifie pas dire grand chose (traduction littĂ©rale de Flower Market, j’imagine)… Mais alors c’est mĂŞme pas un fleuriste donc dans ce cas, c’est vraiment un flop de nom – mĂŞme pour une audience amĂ©ricaine. Bon, sinon le site et le copywriting sont plutĂ´t cool, le packaging aussi. Je vous laisse aller voir : https://fleurmarche.com/​
Ă€ la prochaine,
Chloé
Cette newsletter vous a plu ?
Sharing is caring (pas comme les MST),
alors transférez-la à un·e ami·e !
On vous a envoyé cette newsletter ?
​Abonnez-vous à votre tour !
Chloé Kieffer
Rédactrice marketing et créatrice de la newsletter Club Édito
​
​Vous recevez cet e-mail parce que… Vous avez choisi de le recevoir, Ă un moment de votre existence. Si nous sommes arrivĂ©.e.s au bout du chemin, lancez cette playlist et cliquez sur Se dĂ©sinscrire 🤧 | Mettre Ă jour ses prĂ©fĂ©rences​