#40 – Comme un ouragan 🌀

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Club Édito #40

11 novembre 2024

Comme un ouragan 🌀

Temps de lecture estimé : 12 minutes, 24 secondes.

Cher Club Édito,

Jour férié who?

L’hiver approche, les jours raccourcissent et la dĂ©pression saisonniĂšre s’installe, avec cette impression bien reloue qu’il fait nuit dĂšs 15H.

Ajoutez à ça les fameux posts “j’ai accompli tant de choses en 2024, look at me” (je vous kiffe et je suis ravie pour vous btw) qui vont inonder nos feeds d’ici peu
 Bon. Hein ? Ouais.

VoilĂ  mon petit rappel : oui, il ne reste que X jours avant la fin de l’annĂ©e, mais non, vous n’avez pas besoin de vous imposer de “finir l’annĂ©e en beautĂ©â€ ou de “tout donner pour rattraper vos objectifs”.

Et si tout ce que vous avez fait cette annĂ©e, c’est de traverser 2024 en mode survie, franchement, ça le fait carrĂ©ment aussi ! *high five*


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Mais bizarrement, j’ai la niaque pour cette fin d’annĂ©e. Gros regain d’Ă©nergie crĂ©ative, d’envie de nouveaux projets. Ça doit se sentir, avec pas mal d’appels dĂ©couverte (Ă  rĂ©server ici) prĂ©vus ces prochains jours et de Pen Talk en 1:1.

Je reparlerai de mon taf plus bas dans cet e-mail. Je plonge dans le vif du sujet.

Ce que je vous propose aujourd’hui :

→ Ma rĂ©flexion sur l’Ă©volution des attentes des « clients rĂ©guliers » (retainers)

→ Un Ă©niĂšme flop de Burger King

→ Un mot dĂ©gueu

→ Mes recos culturelles et les mes liens Ă©pinglĂ©s pour vous

Bonne lecture đŸ’ŒđŸ„


Je vous Ă©cris d’ici (non).

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Disclaimer : je ne suis toujours pas coach business, mais ça fait 4 ans que je suis à mon compte, donc je partage mon expérience !

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Vous aussi, vous sentez comme un vent de panique dans l’air ?

Le genre de bourrasque oĂč les contrats s’évaporent en un claquement de doigts et oĂč les clients deviennent aussi fiables qu’un parapluie en plein ouragan ? Eh bien, ça s’appelle 2024. 😅

C’est pas vous, c’est le marchĂ©. Et le marchĂ© manque en ce moment d’une certaine typologie de clients, on dirait. Mais oĂč sont- ils ?

Certains les appellent « clients rĂ©currents » ou « retainers », voire « ceux qu’on espĂšre jamais voir partir ».

Quoi qu’il en soit, ces clients-lĂ  sont les piliers de nos entreprises, ceux qui donnent un semblant de sĂ©curitĂ©, ceux qu’on aime voir revenir chaque mois.

Personnellement, j’ai bĂąti mon activitĂ© avec des clients que je revois chaque mois, chaque annĂ©e, et d’autres qui viennent rĂ©guliĂšrement me voir pour une prestation bien prĂ©cise – mĂȘme si beaucoup de mes offres restent ponctuelles, du « one-shot » pur et dur.

Mais en ce moment, comme chez beaucoup, c’est la foire, mĂȘme chez ces clients. Les stratĂ©gies virent de bord tous les trois jours, les projets sont arrĂȘtĂ©s Ă  la derniĂšre minute, et on dirait que les prioritĂ©s qui changent plus vite que les tendances TikTok

Je me suis fait la remarque hier, en parcourant ma boĂźte mail et comparant le nombre de formulaires de contact reçus et convertis en 2023, VS 2024. Si mon CA n’est pas catastrophique et que j’ai un flux de missions constant, je vois la diffĂ©rence dans les comportements d’achat.

Je reviendrai sur ce sujet et cette annĂ©e entrepreneuriale en dĂ©tail dans le futur Ă©pisode spĂ©cial “bilan 2024” du podcast Texte entre Amies avec Emma. Mais pour l’heure, je peux au moins dire que, mĂȘme teintĂ©e d’incertitude, l’annĂ©e 2024 n’annonce pas la fin des clients long-terme. Loin de lĂ  !

Des marques et entreprises continueront de rechercher des freelances fiables pour combler les trous laissĂ©s par les restructurations et les rĂ©ductions d’effectifs. Mais cette fois, elles ne veulent plus de simples exĂ©cutants ; aujourd’hui, ces boĂźtes cherchent en nous des partenaires.

En observant mes clients, voici ce que j’ai notĂ© :

Une vraie flexibilité

J’en entends dĂ©jĂ  certains dire : “CrĂ©e des offres packagĂ©es et fixes”.

Je suis la premiÚre à proposer des offres carrées. Mais soyons réalistes. Je travaille beaucoup sur devis.

Les stratĂ©gies et prioritĂ©s changent tellement vite, que la flexibilitĂ© est une compĂ©tence clĂ© ! Un mois, tes clients ont besoin d’articles de blog en rafale, et le suivant, ils veulent miser sur leur page de vente ou la stratĂ©gie des Reels.

La difficultĂ© lĂ -dedans, c’est de respecter ses limites et le cadre de son travail, pour ne pas dire oui Ă  tout… Y compris Ă  des trucs qu’on ne veut plus faire (ex. : je ne veux plus rĂ©diger les posts insta de mes client·es).

Être une personne fiable (et disponible)

On pourrait croire que c’est la base, mais livrer Ă  l’heure est devenu un exploit, apparemment. Le “je t’envoie ça jeudi” qui arrive VRAIMENT le jeudi, c’est presque un luxe de nos jours. Se pointer aux rendez-vous, rĂ©pondre Ă  ses e-mails…

Mais la fiabilitĂ©, c’est pas juste respecter les dĂ©lais et les rendez-vous : c’est aussi garantir une qualitĂ© constante, pour Ă©viter d’ajouter des allers-retours inutiles Ă  tout le monde.

→ J’ai remarquĂ© que certains clients prĂ©fĂšrent tisser un lien par visio. Moi qui Ă©tais plus du genre “non merci”, j’essaie dĂ©sormais de proposer plus de rĂ©unions, histoire de faciliter la collaboration (ma devise reste « this could’ve been an email »).

This meeting could have been an e-mail | by André Lauer | Medium
PTSD de l’Ă©poque oĂč fallait faire des Zoom tous les jours :'(

Savoir faire preuve de proactivité

LĂ , c’est la cerise sur le gĂąteau. Aujourd’hui, les clients n’ont plus le temps de nous donner un brief dĂ©taillĂ© toutes les semaines. Ils sont sous l’eau et un·e freelance proactif·ve est un cadeau du ciel.

Prenez l’habitude d’observer leurs communications, leurs objectifs, et d’identifier les petits trucs qui pourraient amĂ©liorer leur stratĂ©gie. Parfois, ça se rĂ©sume Ă  dire : “Et si on essayait de tourner ça en article LinkedIn ?” ou “Pourquoi pas un guide PDF pour convertir vos lecteurs ?”. Montrer que vous avez une vision pour leur succĂšs, c’est tout de suite plus marquant qu’un simple “job done”.

SuggĂ©rer des idĂ©es, ĂȘtre force de proposition, offrir de dĂ©lester des petites tĂąches, tout ça les aide. Vous vous transformez ainsi en vĂ©ritable partenaire et devenez « indispensable ».

→ J’essaie toujours d’offrir mon aide sur des petites choses qui, non, ne figurent pas dans mon contrat, mais facilitent la vie de mes clientes. Je suis contente d’aider, elles sont ravies que je leur fasse cette petite faveur sur laquelle elles bloquaient. Mais attention, ça m mĂšne au point d’aprĂšs…

Transparence is key

Une bonne relation client, c’est aussi ĂȘtre honnĂȘte sur vos limites. On parle ici de celles qui protĂšgent notre crĂ©ativitĂ© et notre santĂ© mentale. Dire non Ă  une demande hors scope ou Ă  une Ă©niĂšme rĂ©vision de derniĂšre minute n’a jamais fait de mal Ă  personne – au contraire.

Quand vos clients comprennent votre valeur et vos limites, ils respectent d’autant plus votre travail. Et la relation devient plus Ă©quilibrĂ©e !

Ne pas mettre tous ses Ɠufs dans le mĂȘme panier

C’est tentant de mettre toute son Ă©nergie dans un client qui devient une base solide de revenu. Je l’ai fait au dĂ©but.

Mais attention, c’est risquĂ© ! La clĂ©, c’est de garder une diversitĂ© de projets. En jonglant avec plusieurs clients, vous pouvez toujours rebondir en cas de ralentissement ou d’incertitude avec l’un d’eux.

→ Chaque client m’apporte quelque chose de diffĂ©rent et je ne me repose jamais totalement sur un seul.

Être attentiv·ve

Les besoins de vos clients changent, surtout en pĂ©riode de turbulences. Parfois, un client qui vous engageait pour un blog aura soudainement besoin d’aide sur ses landing pages ou pour coordonner sa newsletter. Soyez Ă  l’écoute de ces signes, et anticipez leurs besoins avant mĂȘme qu’ils ne vous les expriment. C’est un vrai atout d’avoir une vision claire de leur parcours et de pouvoir leur dire : “Si on bossait sur ça le mois prochain ?” ou “J’ai remarquĂ© que ça pourrait vraiment vous servir en ce moment ».

Avant, on va dire qu’on pouvait se contenter du service minimum (je pĂšse mes mots, hein). Maintenant, en Ă©voluant dans le marchĂ© du freelancing il faut redoubler d’efforts pour garder ses client·es.

Les relations long-terme se nourrissent d’écoute, d’adaptation et d’attentions. Et mĂȘme si 2024 ressemble plus Ă  une mer agitĂ©e qu’à une croisiĂšre tranquille, les clients qui voient en vous un partenaire durable sauront valoriser cette stabilitĂ© que vous leur offrez.

Conclusion ? Soyons ces partenaires sur qui on peut compter 🙂

Merci Ă  mes client·es de me faire confiance et de me permettre de vivre de mon activitĂ© – toujours reconnaissante ❀

On en parle ?

RĂ©pondez Ă  cet e-mail ou venez Ă©changer sur Instagram !


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J’adore cette page 404 đŸ„°

Good marketing? Euh, pas si sĂ»re, Burger King (dont je mĂ©prise globalement la com telle l’Ă©norme rageuse que je suis)


Campagne Bundles of Joy de Burger King

Cette pub Burger King a fait couler de l’encre, il y a quelque temps. IntitulĂ©e Bundles of Joy, elle montre des mamans tout juste sorties de l’accouchement, savourant
 Des burgers. Oui, vous avez bien lu. Avec un texte qui annonce “arrivĂ© à” suivi d’une heure — on ne sait d’ailleurs pas si cela concerne le bĂ©bĂ© ou le burger (ce qui est visiblement voulu).

L’agence BBH London a lĂąchĂ© cette campagne le 26 septembre, jour de pic des naissances au Royaume-Uni. Et honnĂȘtement, on comprend pourquoi ils ont choisi cette date. Mais
 Est-ce que ça marche vraiment ? Disons qu’on est loin du top des meilleures pubs de l’annĂ©e.

video preview​

Alors, pourquoi ce malaise ?

En premier lieu, le post-partum est rarement un terrain de jeu pour les marques et on comprend vite pourquoi. Quelques-unes, comme Mothercare ou Pampers, s’y aventurent parfois, mais ce sont des marques qui parlent de bĂ©bĂ©s et de parentalitĂ©, donc personne ne s’en offusque, je crois.

Est-ce qu’on avait besoin d’associer Burger King Ă  un accouchement ? đŸ€”

Pour sa dĂ©fense, la pub met en scĂšne de vraies mamans dĂ©gustant du Burger King juste aprĂšs l’accouchement, basĂ©e sur une Ă©tude de Mumsnet pour Burger King UK. D’aprĂšs le sondage, un repas post-accouchement est gravĂ© dans les mĂ©moires des mamans, et 39 % des sondĂ©es auraient apprĂ©cié  Un burger et des frites. Je vous laisse mĂ©diter lĂ -dessus (je croyais que c’Ă©tait plutĂŽt des sushis au saumon, perso).

Sur Instagram, les avis sont partagĂ©s : certains applaudissent la pub, d’autres demandent carrĂ©ment sa suppression. Perso, j’ai pas trop d’avis, ça ne me choque pas le moins du monde, mais je suis pas sĂ»re que voir ça me donne envie d’un burger.

Allez, j’accorderais mĂȘme un bon point pour Burger King; quand mĂȘme : au moins, ils ne s’en prennent pas Ă  McDo, cette fois. đŸ€Ą


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Vous avez dĂ» le comprendre, vu ma nouvelle offre de naming dont je vous ai dĂ©jĂ  parlĂ©. Je travaille aussi sur un projet un peu diffĂ©rent, dont je parlerai bientĂŽt. AprĂšs 4 ans, j’avais besoin d’un peu de renouveau et ces projets me l’apportent !

Si vous voulez profiter de cette Ă©nergie crĂ©ative et stratĂ©gique, j’ai ajoutĂ© des crĂ©neaux en consultations 1:1. J’y aborde tout un tas de sujets avec mes client·es, dont par exemple :

  • Angle Ă©ditorial : comment communiquer/vendre Ă  l’Ă©crit ?
  • Page de vente : comment l’amĂ©liorer (fond et forme) ?
  • SĂ©quences e-mails : lesquelles privilĂ©gier ?
  • DĂ©finir sa tonalitĂ© pour ne pas trahir sa personnalitĂ© ni ses valeurs Ă  l’Ă©crit
  • Black Friday/NoĂ«l/Lancement d’une nouvelle offre : on fait le tour de votre campagne ensemble
  • Changement de cible/positionnement : comment adapter vos supports de vente ?

Vous vous sentez concerné·e par ces problématiques ?

Je réserve un Pen Talk

Autre chose : mes templates d’e-mails budget friendly peuvent vous ĂȘtre TRÈS utiles ce mois-ci, entre le BFCM (allez : BlackFridayCyberMonday) et les fĂȘtes.


Surtout eux 👀

Enfin, mes deux derniers articles publiés sur le blog Etsy :


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Vu :

C’mon C’mon (2021)

Tendre, mĂ©lancolique, poĂ©tique, j’ai beaucoup aimĂ© ce film contemplatif, en noir et blanc, trĂšs axĂ© sur l’Ă©motion brute et l’enfance.

Young Woman And The Sea (2024)

Un des 3 films vus pendant mon vol vers LA. J’Ă©tais Ă  fond, je l’ai adorĂ© et j’avais aussi trĂšs envie de cramer le patriarcat.

Emily (2022)

Seul film regardĂ© pendant mon vol retour (car j’ai pioncĂ© tout le long), un bon period drama đŸ„°

Lu :

Le con de minuit

L’histoire (vraie) tragique de GĂ©rard de Suresnes, ex-routier devenu star improbable de Fun Radio dans les annĂ©es 90. PersuadĂ© de lancer un grand dĂ©bat nocturne, il se retrouve en fait piĂ©gĂ©. Je ne connaissais pas cette histoire qui m’a beaucoup touchĂ©e.

Margo’s Got Money Troubles

ThĂšmes : maternitĂ© prĂ©coce, dynamiques familiales complexes, cĂ©lĂ©britĂ© en ligne. J’ai adorĂ© ce roman. Il va ĂȘtre adaptĂ© en sĂ©rie ❀


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Pantagruélique

Ce mot est inspirĂ© du personnage de Pantagruel dans l’Ɠuvre de Rabelais (JE LE HAIS, je hais cet auteur ! Mon nemesis, traumatisme de la Terminale L Ă  ma L3 de Lettres !), un gĂ©ant cĂ©lĂšbre pour son appĂ©tit insatiable.

Dans ses aventures (toujours IMMONDES), Pantagruel mange, boit, et vit dans une dĂ©mesure joyeuse. De lĂ , le terme pantagruĂ©lique est devenu synonyme de quelque chose d’abondant, gargantuesque (mot Ă©galement issu de l’Ɠuvre de Rabelais – ici Gargantua, Ă©norme traumatisme agin) ou excessif – particuliĂšrement en matiĂšre de nourriture.

On l’utilise pour parler d’un repas ou d’une fĂȘte opulente ou pour donner un cĂŽtĂ© grandiloquent Ă  une description de l’excĂšs.

Autrement dit, vous ne me verrez jamais user de cet adjectif nauséabond, qui rime pour moi avec beaucoup trop de détails bien trop graphiques lus avec dégoût dans ces livres, à propos de divers fluides corporels.

Comme diraient les anglo-saxons : TMI. TMI, Rabelais. TMI !!!

Tmi GIFs | Tenor
TMI = too much information

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Liens et lectures que je partagerais dans notre group chat.

C’est tout ! Et c’est suffisant, je crois.

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On se retrouve Ă  la prochaine Ă©dition… Avec une section spĂ©ciale pubs de NoĂ«l ? Veille en cours chez votre meuf sĂ»re 🎄

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mood 2024

ChloĂ© đŸŒ·

PS : toute coquille laissĂ©e entre ces lignes n’est pas due au fait que je ponde cette newsletter Ă  une heure indue du jour ou surtout de la nuit, mais vĂ©ritablement pour voir si vous suivez. Ne les relevez surtout pas.

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Chloé Kieffer

RĂ©dactrice marketing et crĂ©atrice de la newsletter Club Édito

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