#37 – En mode ronpiche chez IKEA 🛌

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Club Édito #36

06 septembre 2024

En mode ronpiche chez IKEA 🛌

Temps de lecture estimé : 15 minutes, 13 secondes.


Sylvia Plath, The Letters of Sylvia Plath Volume I: 1940–1956

Cher Club Édito,

Ça fait un petit moment. J’ai encore sautĂ© une, deux… Trop d’Ă©ditions.

Me voici de retour dans votre boĂźte de rĂ©ception ! Je vous en dirai plus sur ma vie, mon Ɠuvre, dans la rubrique « attend, faut que je te raconte » (plus bas).

Sachez qu’entre ces deux tweets, je me suis rappelĂ©e du postulat de dĂ©part de cette newsletter : un espace libre oĂč je peux parler en long, en large, en travers, de tout ce que je veux (sous un prisme marketing, Internet culture et pop culture).


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Des fois, je me mets trop la pression pour ce que j’Ă©cris ici et plus rien ne me vient. Et puis je me rappelle que les newsletters qui vous ont le plus plu sont systĂ©matiquement celles oĂč je laisse libre cours Ă  mes idĂ©es ici.

J’aime bien que cet espace soit un patchwork de sujets et de citations et de trucs pro et perso.

Bonne lecture !


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Je ne sais pas combien de campagnes lance IKEA par mois, mais j’ai voulu axer cet e-mail sur UNE (1) campagne et il se trouve que j’en ai repĂ©rĂ© trois, rien que pour cet Ă©tĂ©.

Alors, je vais vous en parler.

Pour le contexte : je ne suis pas une fan invĂ©tĂ©rĂ©e d’IKEA, je lui prĂ©fĂšre le charme de la seconde-main et le bonheur de dĂ©nicher ce que je cherchais pour dĂ©corer mon humble demeure. Mais je n’y suis pas insensible et je reconnais la justesse (gĂ©nĂ©ralement) de leur marketing.

Dans la prochaine newsletter, j’analyserai le gĂ©nie de Steve Jo- C’EST BON JE RIGOLE LE SOLEIL M’A PAS CRAMÉ LES NEURONES

#1 « Réveillez-vous ! Il est temps de dormir. »

IKEA a récemment lancé une campagne de pub aux Philippines, concernant ses must-haves liés au sommeil et à la chambre.

Je vous montre quelques contenus vidéos :


​Source : Instagram d’IKEA Philippines

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« Saviez-vous que les Philippines sont le 4e pays le plus privĂ© de sommeil au monde ? 😮

Pour s’en convaincre, il suffit d’entrer dans l’une de nos salles d’exposition, oĂč vous trouverez peut-ĂȘtre quelqu’un qui dort profondĂ©ment sur l’un de nos lits. RĂ©veillez-vous ! Il est temps de dormir. đŸ›ïžÂ«Â 

L’idĂ©e de dĂ©part est originale. Ils sous-entendent que leurs lits sont si douillets, que les gens qui ne les avaient pas encore achetĂ©s en rĂ©coltent dĂ©jĂ  les fruits.

La marque lĂšve donc un sacrĂ© frein Ă  l’achat de literie : celle d’essayer avant d’acheter. L’objection initiale est ici devenue une opportunitĂ©.


La vidéo a été visionnée 9,2 millions de fois sur TikTok.

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Il y avait déjà eu une histoire de pyjama party à IKEA, il y a quelques années.

Il faut dire que depuis sa création, IKEA accorde une grande attention à ses clients. Comprendre : la marque étudie sa cible de prÚs.

Parce que les gens ne s’attendent pas Ă  trouver Ă  la fois des prix relativement bas et une bonne qualitĂ©, c’est le pari qu’a relevĂ© avec brio le fondateur d’IKEA, Ingvar Kamprad.

Le désormais célÚbre restaurant IKEA est également le fruit du génie commercial de ce mec.

Il a remarquĂ© que le panier moyen des clients affamĂ©s, vers l’heure du dĂ©jeuner, Ă©tait moins Ă©levĂ©. Pour cause : les gens quittaient le magasin Ă  l’heure du dĂ©jeuner pour aller manger Ă  l’extĂ©rieur. Cela interrompait leur processus d’achat.

Alors… Le restaurant IKEA a vu le jour, et il l’a trĂšs bien fait, si l’on considĂšre qu’il est trĂšs frĂ©quentĂ© et trĂšs bien notĂ©.
​Side note : j’avoue que je n’y ai jamais mangĂ©. Jetez-moi des tomates si vous voulez, puis, tant qu’Ă  faire, traĂźnez-moi jusqu’Ă  l’IKEA de Bordeaux-Lac, pour ne pas que je meure inculte.


On peut vraiment tout faire chez IKEA, y compris pécho une meuf grùce aux boulettes de viande suédoises, apparemment.

Boulot, dodo (dans le) métro

Je ne connais personne qui ne se soit jamais endormi dans les transports et qui ne se soit pas réveillé avec la nuque endolorie.

Si vous achetez ce sublime sac bleu Ă  oreiller rembourrĂ© nommĂ© RESTERN, ça ne devrait plus arriver. Le slogan : « Leave the rest to IKEA ». Un grand oui, puisque je suis fan des doubles sens et autres traits d’esprit du genre.


J’aime bien les sacs matelassĂ©s mais lĂ , j’ai un doute.

Un peu de contexte, tout de mĂȘme. Le gĂ©ant suĂ©dois a lancĂ© une nouvelle version amĂ©liorĂ©e de son sac FRAKTA bleu emblĂ©matique, avec des poches rembourrĂ©es qui font office d’oreiller portable.

Dans la continuitĂ© de cette campagne spĂ©ciale dodo, le sac a Ă©tĂ© lancĂ© Ă  Singapour, l’un des pays les plus privĂ©s de sommeil au monde, dans le but de permettre aux gens occupĂ©s de dormir confortablement avant, aprĂšs et mĂȘme pendant le travail !

Image
On rĂȘve tous de se tordre le cou dans le mĂ©tro comme ça.

« Nous avons saisi l’occasion d’apporter du rĂ©confort Ă  la vie trĂ©pidante des Singapouriens en crĂ©ant le sac le plus reposant au monde pour l’un des pays les plus dĂ©pourvus de repos au monde. »

Alors, je comprends le second degrĂ© (si c’en est) et la symbolique de rappeler l’importance du sommeil. Je sais que IKEA n’est pas lĂ  pour rĂ©soudre tous les problĂšmes du monde, mais je sais pas, je trouve cette campagne un peu « tone-deaf », pour ma part ?

Y’a un truc qui me dĂ©range. Genre l’apologie du capitalisme qui fait que 54% des Singapouriens dĂ©clarent dormir 6 heures ou moins par nuit. Je sais pas si c’est hyper fun pour eux que des suĂ©dois (privilĂ©giĂ©s) leur vendent un sac oreiller parce que lol ils vont pouvoir dormir dans les transports trop drĂŽle ^^ alors que, par exemple, ce serait pas mal que des gens (le gouvernement ?) s’inquiĂštent de ce type de statistiques affolantes Ă  Singapour ou globalement, dans les grandes villes. Mais bon. Je dois ĂȘtre chiante. Passons.

En faisant des recherches, je dĂ©couvre aussi que cette campagne (lancĂ©e dans l’Ă©tĂ© aux Philippines) a Ă©tĂ© Ă©tendue Ă  la France entre le 28 aoĂ»t et le 3 septembre – et probablement ailleurs, mais eh, j’ai la flemme de rĂ©pertorier le reste des pays.

Contrairement à mon jeu de mot en titraille, voici le nom donné en France : métro, rideaux, dodo.

Et voici la maniĂšre dont l’agence travaillant pour la branche française d’IKEA a dĂ©ployĂ© cette campagne print :


​Source​

Des vrais rideaux dans le mĂ©tro, rien que ça. On remarque que le ton est un peu diffĂ©rence de celui des Philippines. L’agence française a dĂ» juger que le niveau d’aigreur français aurait clashĂ© avec cette campagne.

#2 LIKEA: Elevating Everyday Life with IKEA

IKEA pousse un peu plus loin sa mission de rendre la vie de tous les jours plus belle, plus simple et plus inspirante. Mais qu’y a-t-il vraiment derriĂšre ce slogan prometteur?

Sublimer l’ordinaire

Le fil rouge de cette campagne consiste Ă  montrer que les produits IKEA ne sont pas seulement fonctionnels, mais aussi capables de transformer des moments ordinaires en instants exceptionnels.

Que ce soit en amĂ©nageant un petit espace, en optimisant le confort ou en apportant des touches de dĂ©coration Ă©lĂ©gantes, IKEA propose des solutions qui rendent la vie de tous les jours extraordinaire. On parle ici de crĂ©er de la magie avec le banal, de transformer un coin de salon digne d’un magazine de dĂ©co.

Ce que dit la campagne ?

On ne se contente pas de réviser, on révise « comme un boss ». On ne dort pas dans un panier confortable, mais « comme dans un nuage ».


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Le storytelling visuel de cette campagne est puissant ; on y voit des individus « lambda », tous mis en scĂšne dans des situations banales. C’est pourquoi la marque utilise un langage Ă©vocateur qui dĂ©peint la façon dont les produits IKEA peuvent amĂ©liorer les scĂ©narios de la vie quotidienne.

Les mots ont beaucoup d’importance, ici. « LIKEA » joue habilement sur les mots, mĂȘlant « like » (aimer) et « IKEA » pour crĂ©er une sorte de mantra : aimer son quotidien grĂące Ă  IKEA.

IKEA évite la publicité conventionnelle centrée sur le produit et se concentre sur les avantages émotionnels de ses produits.

La plupart des clients n’achĂštent pas un meuble pour le plaisir. Ils achĂštent la vision de l’espace qu’ils pourraient avoir avec ce meuble – vous le savez, je sais que vous avez un tableau Pinterest « dĂ©co ».

C’est du marketing de l’expĂ©rience, qui met l’accent sur le « pourquoi » derriĂšre l’achat, celui qui va achever de vous convaincre. Il vous projette dans ce fauteuil, vous savez, celui qui ira parfaitement avc le reste de votre dĂ©co et la fin de votre journĂ©e Ă©reintante.

Imaginez que vous vous prĂ©lassiez dans votre canapĂ© aprĂšs une longue journĂ©e et que, soudain, vous n’ĂȘtiez plus seulement en train de vous dĂ©tendre… Enfin si, mais pas comme une personne lambda : comme un·e VIP. Je sais pas bien ce que ça signifie, se dĂ©tendre comme une VIP, mais OK.

#3 « This is not a home »

Je vous parlais de campagne « tone deaf » plus tĂŽt, mais ici, j’ai un tout autre avis. IKEA Australie a frappĂ© fort rĂ©cemment, avec un message aussi poignant qu’inattendu : l’enseigne a transformĂ© certains de ses showrooms pour offrir un vĂ©ritable « wake up call » Ă  quiconque franchit les portes du magasin.

Domestic Awareness Campaigns
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Au lieu de prĂ©senter des piĂšces parfaites et des solutions de rangement innovantes, IKEA expose ici des scĂšnes de vie brutales et dĂ©rangeantes qui illustrent la rĂ©alitĂ© de l’itinĂ©rance, souvent alimentĂ©e par la prĂ©caritĂ© ou des violences domestiques/familiales.

Domestic Awareness Campaigns
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En collaboration avec Save the Children Australia, IKEA ne se contente pas de sensibiliser par des mots ou des images chocs. Non, la marque va plus loin en créant une expérience immersive qui oblige les visiteurs à se confronter à la réalité de celles et ceux qui vivent sans domicile fixe.

DĂšs l’entrĂ©e, les clients tombent sur une voiture amĂ©nagĂ©e comme espace de vie, un rappel glaçant que pour beaucoup, c’est le quotidien. Plus loin, une mise en scĂšne de salon montre un canapĂ© utilisĂ© comme lit de fortune, soulignant le manque de sĂ©curitĂ© et de confort auquel ces personnes font face chaque jour. On est Ă  des lieues du salon cosy avec un chat qui ronronne.


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Ce choix de mise en scĂšne est audacieux. IKEA transforme ses showrooms en espaces de rĂ©flexion sociale, forçant ses clients Ă  sortir de leur bulle de confort et Ă  se confronter Ă  des vĂ©ritĂ©s difficiles, autres que la leur. C’est un Ă©lectrochoc qui interpelle forcĂ©ment.

Marketing ou militantisme ?

De lĂ  Ă  dire qu’IKEA emmĂ©nage au Wokistan, je ne sais pas. Évidemment, on se demande si IKEA se sert de cette stratĂ©gie avant tout pour se donner une image de marque engagĂ©e et gagner des points de sympathie… Mais j’ai la flemme d’ĂȘtre cynique et qu’importe la motivation initiale, le rĂ©sultat est lĂ  : le message passe.

En s’associant Ă  Save the Children Australia, la marque montre qu’elle est prĂȘte Ă  utiliser sa plateforme massive pour aborder des problĂšmes sociaux critiques. Il ne s’agit pas de choquer pour choquer, mais d’Ă©duquer. Cela ouvre aussi la porte Ă  un autre type de conversation avec les clients, au-delĂ  du simple acte d’achat.

En exposant la rĂ©alitĂ© de l’itinĂ©rance due aux violences domestiques ou Ă  la vie des personnes sans abri, je trouve qu’IKEA Australie dĂ©passe les attentes d’une enseigne de meubles et se positionne comme un acteur de changement social. Je serais contente de voir ça chez nous Ă©galement – pas juste du 4×3 avec des rideaux dans le mĂ©tro, svp.

Ce genre de pari osé peut redéfinir le rÎle des grandes marques dans la sensibilisation du public aux enjeux sociaux.

Vous avez vu, je me suis bien rattrapée de ma longue absence, avec cette longue analyse. Laquelle de ces 3 campagnes IKEA avez-vous préféré ?

Bougez pas, c’est pas fini.

On en parle ?

RĂ©pondez Ă  cet e-mail ou venez Ă©changer sur Instagram !


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Du good marketing, donc :

Et du marketing sur lequel je suis mitigée :

La marque de maquillage Charlotte Tilbury a récemment fait jaser.

Certains l’ont applaudie, d’autres l’ont vivement critiquĂ©e.

Si vous avez ratĂ© cela, c’Ă©tait en juin. Oui, j’Ă©tais censĂ©e vous envoyer ce mail il y a belle lurette.

Charlotte Tilbury a envoyé un e-mail qui ressemblait à un e-mail destiné en interne, mais qui a « fuité ».

Ce move a suscitĂ© quelques rĂ©actions, d’aprĂšs ce que j’ai vu en ligne.

Imaginez la scÚne : vous ouvrez votre boßte mail un lundi matin et tombez sur un email *soi-disant* interne, rempli de détails croustillants sur un nouveau produit « secret ».

Oui, vous avez bien lu. Il s’agissait d’un email destinĂ© Ă  l’équipe scientifique, avec des rĂ©sultats de tests cliniques, mais envoyĂ© « par erreur » Ă  tous les clients. Comme si quelqu’un avait cliquĂ© sur « rĂ©pondre Ă  tous » par mĂ©garde, vous voyez ?

Je vous le mets ci-dessous :


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Évidemment, tout le monde s’est prĂ©cipitĂ© sur TikTok, Threads, Twitter etc. pour partager cette « bombe ».

Une certaine Maya Bundy, experte en marketing, a mĂȘme publiĂ© une vidĂ©o virale en avouant qu’elle s’était fait avoir. C’est dire !

J’ai aussi lu pas mal de critiques sur Threads.

D’ailleurs, Charlotte Tilbury a rĂ©pondu avec un sourire en coin, niant sans vraiment nier que tout cela faisait partie de son plan machiavĂ©lique.

Je ne suis pas fan de ce genre de pratique qui peut abĂźmer la confiance client/marque. Sauf que comme on dit, bad marketing is still marketing : les gens en parlent.

En plus, faut pas oublier notre tendance Ă  vivre dans une bulle avec ses pairs ; je pense donc que les critiques de cette campagne proviennent SURTOUT de pros du marketing. En dehors de ce microcosme, je n’ai aucun doute sur le fait que CT (contrĂŽle technique) ait rĂ©alisĂ© des ventes.

Comme vous le voyez sur le screenshot, l’e-mail contenait un lien vers une liste d’attente secrĂšte pour obtenir le produit en avant-premiĂšre.

Oublions cette histoire de “oups on a fait fuiter l’info par erreur hihi”, c’était clairement prĂ©mĂ©ditĂ©. Combien de personnes ont pensĂ© avoir cliquĂ© sur ce lien en se sentant spĂ©ciales, pensant qu’elles avaient franchi un portail dorĂ© ?

Au final, ce pseudo-cafouillage a parfaitement rĂ©ussi Ă  attiser la curiositĂ© et l’excitation autour du nouveau produit, « Unreal Skin ».

Alors, vous en pensez quoi ?


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Septembre aime les résultats, les performances, les KPI, les choses faites, les to do carrées et les lancements calibrés.

Le mois d’aoĂ»t, lui, nous jauge d’un air inquiet. Il a du mal Ă  reconnaĂźtre AprĂšs les journĂ©es plus lentes et oisives de l’Ă©tĂ©… Septembre peut sembler… Brutal. Abrupt. Trop. Tout, trop vite. C’est un peu mon cas. Je suis revenue d’un mois de vacances et j’ai du mal Ă  m’y remettre.

Je ne sais pas vous, mais je trouve le mois d’aoĂ»t particuliĂšrement mĂ©lancolique. Surtout les derniers jours du mois ou les jours de pluie. Je vous aurais Ă©crit une newsletter entiĂšre Ă  ce sujet, si je n’avais pas Ă©tĂ© en congĂ©s.


Source : The New York Times

Il faut dire que le mois de septembre est frais, il est tout neuf ; qu’on se le dise, il ressemble plus Ă  la nouvelle annĂ©e que la nouvelle annĂ©e elle-mĂȘme. Prend ça, janvier.

Septembre, chaque année, offre une occasion de se réinventer. De remplir de nouveaux carnets avec de nouvelles idées. De se réapproprier cette année qui nous a glissé entre les doigts, en courant déjà vers les mois en -bre.


mes nouveaux carnets !!!

Mais il suffit ; la fin de l’Ă©tĂ© me chagrine, alors je vais continuer cette newsletter comme si de rien n’Ă©tait.

En guise de transition, voici un tout petit bébé faon. Parce que, pourquoi pas ?


dfjhsfjhskfjhsgcfjsbfhdks

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Je ne vous ai mĂȘme pas partagĂ© mes recos de l’Ă©tĂ©, signe que je suis passĂ©e en force du cĂŽtĂ© « je consomme plus que je ne crĂ©Ă©e », l’espace de quelques semaines.

En prenant soin de vous Ă©pargner mes lectures moyennes, voici mon best of ! Je suis Ă  4 livres de remplir mon objectif Goodreads 2024, trop fiĂšre.

PS : comme vous le verrez, je ne suis pas du genre Ă  lire des trucs joyeux, les rom coms sont rares chez moi, je snobe les lectures de plage, j’aime les trucs sombres #emo #darkchloĂ©

Lu :

Moi, qui n’ai pas connu les hommes

Si vous aimez les dystopies comme The Hunger Games et The Handmaid’s Tale, que vous n’avez pas peur de lire un truc perturbant, courez.
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How to Kill Your Family

Va ĂȘtre adaptĂ©e en sĂ©rie Netflix avec Anya Taylor Joy !!!

Sunburn

Irlande, annĂ©es 90, coming of age, ados compliquĂ©es, histoire impossible…

Crying in H Mart

TW deuil. Apparemment j’aime bien lire des trucs tristes, ça me rĂ©conforte car je m’y identifie (plus ou moins). Bon et ça parle de bouffe corĂ©enne, j’ai eu la dalle tout le long.

Les jours mauves

J’ai vu quelqu’un comparer ce livre Ă  Little Miss Sunshine, aka l’un de mes films prĂ©fĂ©rĂ©s. TW deuil Ă©galement. J’adore tout ce que fait/renvoie Kalindi, on a beaucoup de points communs.


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ParĂ©idolie ☁

C’est ce phĂ©nomĂšne Ă©trange oĂč notre cerveau se met Ă  voir des visages ou des formes familiĂšres lĂ  oĂč il n’y en a pas vraiment.

Vous savez, comme quand vous regardez les nuages et que, tout Ă  coup, vous y discernez un dragon ou un lapin. Ou encore, quand vous jurez que la prise de courant vous fait les yeux doux ou que l’interrupteur a l’air choquĂ© de vivre.

En gros, c’est notre esprit qui joue Ă  « cherchons les formes », une sorte de jeu de reconnaissance automatique qui s’active dĂšs que quelque chose ressemble de prĂšs ou de loin Ă  un visage ou Ă  un objet connu.

Ça nous rappelle que notre imagination est toujours prĂȘte Ă  nous surprendre, que l’on soit petit ou grand.


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Liens et lectures que je partagerais dans notre group chat.

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Oui, je suis toujours sur Tumblr en 2024 car dans mon cƓur, c’est 2014.

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Chloé Kieffer

RĂ©dactrice marketing et crĂ©atrice de la newsletter Club Édito

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