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Club Édito #35
07 juin 2024
#35 : Ode à ma bien-aimée gourde 💧
Temps de lecture estimé : 10 minutes, 33 secondes.
Cher Club Édito,
Comme diraient nos potes anglo-saxons… It’s been a minuuuuute!!
Ou peut-être que c’est la première fois que vous recevez cette newsletter ? Auquel cas, bienvenue !
D’habitude, j’envoie cette newsletter 2 fois par mois, mais ces derniers temps, je me fais rouler dessus par la vie. Et ainsi, la newsletter s’est raréfiée.
J’ai beaucoup de mal à me remettre sur les rails quand je perds ma routine. Les projets client·e·s sont ma priorité, ma santé mentale et ma vie perso (aka Taylor Swift) aussi, donc cette newsletter a été reléguée au 673890ème plan.
But hey, I’m back – même si je suis consciente que l’été, l’urgence de vivre et de futurs congés vont encore f*ck up mon planning éditorial.
Je vais vous résumer le mois de mai, parce que je ne me souviens déjà plus d’avril (à part que The Tortured Department est sorti) : méga rhino-pharyngite qui m’a foutue au sol 8 jours (mais j’ai dû bosser) – jours fériés – 6 jours off dont 4 concerts de Taylor Swift – essayer de travailler – 5 jours d’EVJF – se remettre de ça et essayer de travailler – 4 jours off dont 2 concerts de Taylor Swift – jusqu’à… Maintenant.
Bon, j’en ai profité pour virer 140 abonnés de ma liste e-mail (oui, pour payer mon abonnement ConvertKit moins cher, hin hin hin), vraiment on est pas bien là, à 890 ?
Alors… De quoi on parle, quand on a pas envoyé de newsletter depuis MILLE ANS ?
Let’s catch up 🌈
PS : non je ne m’arrêterai jamais de parler franglais 24/7, car je suis la meuf imblairable que je pense être.
Si vous ne sirotez pas de l’eau toute la journée dans une Stanley Cup toute la journée, êtes-vous vraiment en vie ?
L’hydratation. Un besoin biologique aussi vieux que le monde, et pourtant, on est là, en 2024 et l’eau (potable, minérale) est plus que jamais tendance.
Vous avez bien lu : s’hydrater, c’est désormais « in ».
Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Depuis quand l’eau est devenue sexy ?
Dans cette édition, je vous propose d’explorer cette tendance sous le prisme de la culture web 👀
Quand boire de l’eau devient une tendance
Il y a eu la folie des Stanley Cups, l’hiver dernier. Mais bien avant ça, tout le monde s’est équipé d’une gourde, à un moment.
Mon entourage sait que je ne sors pas sans ma gourde de soutien émotionnel (bon en vrai même avant que ce soit tendance, c’est pas pour faire la meuf avant-gardiste mais mais j’ai eu une pyélonéphrite en 2016 et ça m’a traumatisée, depuis je drink my water and mind my own business).
Buvez votre eau ! Maintenant !!
D’ailleurs, vous n’avez pas pu rater la révolution des gourdes : des modèles personnalisés, écologiques, thermosensibles, et même connectés… Il y en a dans tous les sens (perso, je ne jure que par les Chilly’s). Cette industrie n’en finit pas de croître – elle serait estimée à 10 milliards de dollars fin 2024.
Soudainement, boire de l’eau devient un acte de self-care, autant qu’une tendance fashion/lifestyle et… Civique !
Oui, parce que dans une société de surconsommation de plus en plus consciente des enjeux environnementaux, exhiber sa gourde réutilisable est devenu un acte militant. La gourde traduit aussi un mode de vie : « Je suis cool et en plus, je sauve la planète ».
La guerre contre les bouteilles en plastique étant déclarée depuis belel lurette, les gourdes sont en première ligne. Et ça, les marques l’ont bien compris, surfant sur cette vague éco-responsable pour proposer des produits aussi esthétiques qu’écologiques.
Fun fact: l’an dernier, je suis allée voir Lana Del Rey à un festival sponsorisé par American Express (à Londres). Comme je suis cliente, donc devinez ce que j’ai eu ? UNE GOURDE BRANDÉE AMEX. Elles sont partout, je vous dis.
Hydratation 2.0 : symptôme de l’obsession bien-être ?
À l’ère des super-aliments, des detox et des routines bien-être, on dirait bien que l’eau a trouvé sa place au sommet de la pyramide de a wellness.
C’est moi, ou on dirait qu’Internet prêche l’eau en tant que remède ultime à tous les problèmes de la vie ? Les applications de suivi d’hydratation, les défis #DrinkMoreWater, et les conseils santé des experts (et pas que) sur YouTube et TikTok affluent et nous rappellent constamment l’importance de rester hydraté·e.
Boire de l’eau est devenu un rituel quasi-sacré ; avec toutes les injonctions sur les réseaux sociaux et le marketing, chaque gorgée est une promesse de peau éclatante, de vitalité retrouvée (et de non-complication d’infection urinaire, en ce qui me concerne, ahem).
Oh et qu’on se le dise : ici, ne sous-estimons pas la force de la FOMO (fear of missing out, la peur de manquer quelque chose). À la manière de n’importe quelle nouveauté skincare, l’eau, on se l’arrache par effet de groupe. J’en reviens pas d’écrire ça.
Le group chat de trentenaires be like (BI-SOUS)
Être déshydraté·e, c’est tellement 2010 !
Dans une société obsédée par la wellness culture, personne ne veut être cette personne qui ne boit pas ses huit verres d’eau par jour ! Faut voir ma tête quand quelqu’un me dit « je pense jamais à boire ».
COULD NEVER BE ME, si je bois pas mon litre d’eau avant 13H, un vieux mal de crâne me le rappelle.
Bref, boire de l’eau n’a jamais été aussi cool, je vous l’ai démontré. Mais, au fait… De toutes les choses qui peuvent devenir tendance grâce aux réseaux sociaux, pourquoi l’eau ?
C’est vrai, après tout ! Les grandes entreprises ont du mal à convaincre la Gen Z de s’emparer de leurs produits, aussi innovants soient-ils. Et voilà que les gens s’enflamment pour de l’eau potable !
Mes hypothèses, donc :
- La génération Z vieillit et accorde davantage d’attention à sa santé
- Les choses mondaines du quotidien sont justement ce qui fonctionne sur les réseaux sociaux : vous avez déjà été happé·e par une vidéo Get Ready With Me banale à souhait ou un Sunday Reset où quelqu’un accomplit des tâches ménagères chiantes comme la pluie ?
- L’eau est un sujet ennuyeux mais tout ce qu’il y a autour, notamment les gadgets, la rendent attrayante : gourdes, électrolytes, etc.
Je sais que beaucoup porteront un regard cynique sur cette mode, parce que oui, c’est un peu ironique que quelque chose d’aussi trivial soit à la mode… Mais personnellement, je trouve ça assez positif, pour une fois. C’est une tendance plutôt saine, contrairement à bien d’autres, non ?
Rep a sa, les boomers qui critiquent tout le temps la jeune génération. Ici, on ralentit son vieillissement cellulaire ET la production de plastique à usage unique.
PS : ça me fait aussi penser à toute la folie par rapport à la diabolisation du soleil et l’injonction à porter un SPF h24, etc. Pour une prochaine newsletter ? 😇
✨ Aller plus loin :
- Your New Year’s Resolution to Carry a Water Bottle Has a History
- How the 2010s became the year of self-care
- Liquid assets: how the business of bottled water went mad
- Politiser le bien-être (livre de Camille Teste)
- How did fancy reusable water bottles become a status symbol?
- Hydration or expression?
- Is wellness culture fuelling a health anxiety crisis?
- The Gospel of Wellness: Gyms, Gurus, Goop, and the False Promise of Self-Care (livre de Rina Raphael)
On en parle ?
Répondez à cet e-mail ou venez échanger sur Instagram !
I am not a typo
La campagne « I Am Not a Typo » (Je ne suis pas une faute de frappe) est une initiative lancée pour promouvoir l’importance de respecter et de reconnaître correctement les prénoms des autres. Cette campagne a été particulièrement pertinente dans des contextes où des noms issus de cultures non occidentales sont souvent mal orthographiés ou prononcés de manière incorrecte… Notamment par les outils d’auto-correction des smartphones et logiciels.
Eh oui ; vous savez bien que ces outils, bien que conçus pour faciliter la saisie de texte en corrigeant les fautes de frappe courantes, ont souvent tendance à modifier ou à suggérer des corrections pour les noms qui ne figurent pas dans leur base de données. ce qui peut entraîner des erreurs fréquentes, surtout pour les noms issus de cultures non occidentales !
« I Am Not a Typo » vise à sensibiliser non seulement les individus mais aussi les entreprises technologiques, à l’importance de développer des outils plus inclusifs pour respecter et refléter la diversité des noms à travers le monde.
Plus de détails ici
Le choc des cultures
McDo (aux US) a sorti un hommage aux grands-mères. C’est adorable hein. Mais en lisant les détails de cette opé, j’ai lu « McDonald’s is the place where lifelong memories are made with grandma » et j’ai pensé…
Hein ? À ça de recracher mon nugget trempé dans la sauce chinoise (oui, la sauce chinoise est LA meilleure sauce).
En France, les grands-parents ne sont pas *franchement* du genre à nous emmener taper un sale Big Mac ! Et tout petit-enfant qui tient à ne pas être déshérité n’aurait pas à l’idée d’emmener sa mamie au McDo pour un McFlurry. Je crois.
Bref, ça m’a fait sourire. Le jour où y’a ça en France, j’espère que ce sera un poisson d’avril ou j’accuserai encore une agence de pub éclatée au sol. Comme celle qui s’est tapé un bad *hum* buzz avec sa campagne éclatée pour la concurrence.
Les détails de la campagne Grandma McFlurry ici.
J’ai écrit beaucoup de choses ces derniers mois ! Je clôture tous ces projets ce mois-ci, afin de débuter de nouveaux projets en juillet.
D’ailleurs, si vous avez une mission rédactionnelle à me confier pour rp, je vous invite à m’en parler. Remplissez mon formulaire de contact et je vous proposerai un rendez-vous ces prochains jours !
Côté portfolio, ce sont donc…
- 4 nouveaux articles publiés sur le blog Etsy :
🌻 Cultivez la joie : 15 cadeaux pour les fans de plantes
💝 21 idées cadeaux pour la Fête des Mères
👩🏫 Guide cadeaux de fin d’année pour maîtresse et maître d’école
🎁 Fête des Pères : nos idées cadeaux pour combler votre papa
- Plusieurs pages (fiches-produits, pages de vente, homepage, À propos, etc.) écrites pour Déborah
- Le site de Lucie rédigé – WIP 🚧
- Le site d’Anaïs rédigé – WIP 🚧
- 3 sessions de conseil passées, avec des entrepreneuses issues de domaines très différents (merci pour votre confiance)
Côté podcast, récap des épisodes publiés :
- #32 – Survivre à la récession en freelance
- #33 – Créer un univers textuel sur son site web
- #34 – Faire face au rejet quand on est freelance
- #35 – Le féminisme peut-il se marketer ?
Vu :
Reality
Une histoire vraie (je vous spoile rien) où pour une fois, on n’a pas besoin de voir le décolleté de Sydney Sweeney – juste son superbe jeu d’actrice !
The Greatest Night in Pop
Faut voir comment j’étais en admiration devant ce documentaire, qui relate la nuit où les plus grandes stars des années 80 ont enregistré Heal The World.
Je n’ai pas passé beaucoup de temps devant la télé ces derniers temps, mais j’ai passé plus de 18 heures (6 soirées) en face de Taylor Swift et ça ne m’a pas suffi, donc je ne sais pas trop quoi vous dire. À part que ma psy envisage sûrement de me faire interner.
Lu :
Une sale affaire
Un livre qui raconte le procès que la mère de l’autrice lui a intenté après la publication de son livre « L’Effet Maternel » (que je recommande) : a-t-on le droit de raconter l’intime des autres dans le cadre d’un récit autobiographique ?
Liens et lectures que je partagerais dans notre group chat.
En français :
- La newsletter de Romane : Taylor Swift et le futur des tournées
- Celle de Pauline Harmange sur les rom-com 💘
- Même l’endométriose a sa dérive sectaire
- Passion Dalida (podcast de 58mn)
- La peur de vieillir appauvrit les femmes
En anglais :
- Comment Gmail est devenu notre journal intime
- Internet est bon pour toi… Du moment que t’es pas une meuf
- Pride Month : les marques marchent sur des œufs 🙄
- Google fait son max pour enlever les réponses bizarres de l’IA
- Nerd stuff: une carte du potentiel dançable des chansons de Taylor Swift
- Le fail du rebranding de Bumble
- Les séries TV par l’IA, ça donne envie (non)
- On pense quoi de la nouvelle typo de Spotify ?
- L’âge d’or du pari sportif
- D’où vient Live, Laugh Love ?
- À quoi ressemblait Internet en 2004 ?
- Comment l’humour millennial est devenu cringe 💀
- Le contenu n’est pas éternel ?
- I’m looking for a man in finance
- Palettes couleurs et bornes d’incendie
- Pourquoi l’art généré par IA sera toujours à ch***
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Chloé Kieffer
Rédactrice marketing et créatrice de la newsletter Club Édito
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